Sur le dos de ma licorne
La nuit venu, sur le dos de ma licorne......
Je me laisse emporter vers le pays de mes rêves
Pays où toujours je suis seule
À chevaucher sur son dos avec elle.
Laissant le vent courir, nous caresser tout deux,
laissant la nuit nous éblouir.
Parmi les étoiles dans lesquelles nous nous élançons
Celles qui par milliers brillent au ciel.
La nuit venu, sur le dos de ma licorne......
Les yeux fermés, je me laisse porter par elle,
Au plus haut qu'elle le veut toujours,
Montant toujours de plus en plus haut.
À son oreille, je lui murmure.....
Vole ma belle, élance-toi, ne t'arrête pas.
Emporte-moi aussi loin que tu le voudras,
Ne t'arrête jamais.
La nuit venu, sur le dos de ma licorne......
J'oublie ce monde qui est tout en bas,
Qui est tout au-dessous de moi,
Me lassant emporter par mon rêve.
La nuit venu, sur le dos de ma licorne......
Au loin me parvient une douce musique,
Et les yeux toujours fermés,
Je me laisse envelopper par elle.
Cette musique me grise, me fait tourner la tête,
Avec elle je voudrais m'élancer, n'être que vent,
Brise, souffle, caresse.
Je voudrais devenir moi aussi, une licorne s'élançant
Crinière au vent, le laissant courir sur mes flans.
Sans me soucier du temps, de la vie, du présent.
La nuit venu, sur le dos de ma licorne......
J'aimerais ne plus penser à ce futur,
Qui me semble si vide car j'y suis seule.
La nuit venu, sur le dos de ma licorne......
Dans ce pays de rêve où elle m'entraîne,
J'y suis seule cavalière, chevauchant sur son dos,
Heureuse avec elle mais triste de cette solitude.
Mais peut-être qu'une nuit,
Peut-être que parmi ces étoiles si brillantes,
Elle m'apportera un cavalier qui lui aussi
Chevauchera avec moi sur son dos.
M'apportant la joie au coeur, le bonheur.
Et nous nous laisserons emporter tout deux avec elle
Dans notre pays de rêve.